Exploration de la géométrie dans l'espace
Dans ce cours, nous explorerons les concepts fondamentaux de la géométrie dans l'espace. Ces notions développeront vos compétences pour résoudre des problèmes géométriques avancés, essentiels pour les études supérieures en mathématiques et en sciences.
On appelle produit scalaire de deux vecteurs \(\vec{u}\) et \(\vec{v}\) le réel défini par :
\(\vec{u}.\vec{v} = \lVert \vec{u}\rVert \times \lVert \vec{v}\rVert \times \cos(\vec{u},\vec{v})\) si aucun des deux vecteurs n'est nul, et \(\vec{u}.\vec{v} = 0\) si au moins l'un des vecteurs est nul.
Autres expressions du produit scalaire :
Dans un repère orthonormal, si \(\vec{u} \begin{pmatrix} x \\ y \end{pmatrix}\) et \(\vec{v} \begin{pmatrix} x' \\ y' \end{pmatrix}\), alors :
\(\vec{u}.\vec{v} = xx' + yy'\)
Soient \(A\) et \(B\) deux points distincts. Un point \(M\) vérifie \(\vec{AM}.\vec{BM} = 0\) si et seulement s'il appartient au cercle de diamètre \([AB]\).
• Soient \(\vec{u}\) et \(\vec{v}\) des vecteurs non nuls, et \(A\) un point de l'espace. On note \(B\) et \(C\) les points tels que \(\vec{AB} = \vec{u}\) et \(\vec{AC} = \vec{v}\). Les points \(A\), \(B\) et \(C\) étant coplanaires, on définit le produit scalaire comme étant le produit scalaire de \(\vec{AB}\) et \(\vec{AC}\) dans tout plan passant par ces trois points.
• Si \(\vec{u}\) ou \(\vec{v}\) est nul, alors \(\vec{u}.\vec{v} = 0\).
Toutes les propriétés du produit scalaire en géométrie plane sont valables dans l'espace pour des éléments coplanaires.
Expression dans un repère orthonormal :
Pour \(\vec{u} \begin{pmatrix} x \\ y \\ z \end{pmatrix}\) et \(\vec{v} \begin{pmatrix} x' \\ y'\\ z' \end{pmatrix}\) :
\(\vec{u}.\vec{v} = xx' + yy' + zz'\)
Soient \(A(x_0;y_0;z_0)\) et \(\vec{u} \begin{pmatrix} a \\ b \\ c \end{pmatrix}\) un vecteur non nul. La droite \(D\) passant par \(A\) et de vecteur directeur \(\vec{u}\) est l'ensemble des points \(M(x;y;z)\) vérifiant \(\vec{AM} = k\vec{u}, k \in \mathbb{R}\).
Forme vectorielle
\[ \left\{ \begin{array}{ll} x - x_0 = ka \\ y - y_0 = kb \\ z - z_0 = kc \end{array} \right. \text{avec } k \in \mathbb{R} \]Forme paramétrique
\[ \left\{ \begin{array}{ll} x = x_0 + ka \\ y = y_0 + kb \\ z = z_0 + kc \end{array} \right. \text{avec } k \in \mathbb{R} \]Ce système est appelé représentation paramétrique de la droite \(D\).
Dans un repère orthonormal \((0,\vec{i};\vec{j};\vec{k})\), soit \(A\) un point et \(\vec{n} \begin{pmatrix} a \\ b \\ c \end{pmatrix}\) un vecteur non nul. Le plan passant par \(A\) et de vecteur normal \(\vec{n}\) est l'ensemble des points \(M\) tels que \(\vec{AM}.\vec{n} = 0\).
Équation cartésienne :
\(ax + by + cz + d = 0\), avec \(d \in \mathbb{R}\)
Le vecteur \(\vec{n} \begin{pmatrix} a \\ b \\ c \end{pmatrix}\) est normal à ce plan.
Distance d'un point à un plan :
Pour \(A(x_0; y_0; z_0)\) et le plan \(P\) d'équation \(ax + by + cz + d = 0\) :
\[ d(A,P) = \frac{\lvert ax_0 + by_0 + cz_0 + d \rvert}{\sqrt{a^2 + b^2 + c^2}} \]Soient \(P\) et \(P'\) deux plans de vecteurs normaux respectifs \(\vec{n}\) et \(\vec{n'}\) :
Cas 1 : Vecteurs colinéaires
Les plans sont parallèles :
Cas 2 : Vecteurs non colinéaires
Les plans se croisent selon une droite :
\(P \cap P' = D\)
Soient un plan \(P\) de vecteur normal \(\vec{n}\) et une droite \(D\) de vecteur directeur \(\vec{u}\) :
Cas 1 : Vecteurs orthogonaux
La droite est parallèle au plan :
Cas 2 : Vecteurs non orthogonaux
La droite et le plan se coupent en un point :
\(D \cap P = \{A\}\)
Déterminer l'équation cartésienne du plan passant par les points \(M_1(1, 2, 3)\), \(M_2(4, -1, 2)\) et \(M_3(0, 1, 5)\).
Soit le plan \(P\) d'équation cartésienne \(3x - 2y + z - 5 = 0\) et le point \(A(2, 1, 4)\).
Calculer la distance du point \(A\) au plan \(P\), notée \(d(A, P)\).
Soient \(A(x_0; y_0; z_0)\) et \(P\) le plan d'équation \(ax+by+cz+d= 0\). Demontrer que la distance du point \(A\) au plan \(P\), notée \(d(A, P)\), vérifie:\[d(A,P) = \frac{\lvert ax_0 + by_0 + cz_0 + d \rvert}{\sqrt{a^2 + b^2 + c^2}}\]
Soient deux plans \(P_1\) et \(P_2\) d'équations respectives :
\(P_1 : 2x + 3y - z = 5\)
\(P_2 : x - 2y + 4z = 8\)
1. Déterminer l'équation de la droite d'intersection des deux plans.
2. Trouver un point appartenant à cette droite d'intersection.
Soit une droite \(D\) d'équation paramétrique :
\(D : r(t) = (2, -1, 3) + t(1, 2, -1)\)
Et un plan \(P\) d'équation :
\(P : 3x - y + 2z = 7\)
1. Déterminer l'équation cartésienne de la droite \(D\).
2. Trouver les coordonnées du point d'intersection de la droite \(D\) et du plan \(P\).
Soient trois plans \(P_1\), \(P_2\) et \(P_3\) d'équations respectives :
\(P_1 : x + y - z = 1\)
\(P_2 : 2x - y + 3z = 5\)
\(P_3 : 3x + 2y + z = 7\)
Déterminer les coordonnées du point d'intersection des trois plans.
L'orthogonalité est une notion importante en géométrie qui concerne la relation de perpendicularité entre des vecteurs ou des droites. Dans l'espace tridimensionnel, on parle d'orthogonalité entre des vecteurs et de plans.
Un vecteur de l'espace est représenté par un triplet \(\vec{u} = (u_1, u_2, u_3)\).
• Opérations sur les vecteurs :
• Addition vectorielle : \(\vec{u} + \vec{v} = (u_1 + v_1, u_2 + v_2, u_3 + v_3)\)
• Multiplication par un scalaire : \(\lambda \vec{u} = (\lambda u_1, \lambda u_2, \lambda u_3)\)
• Produit scalaire : \(\vec{u} \cdot \vec{v} = u_1v_1 + u_2v_2 + u_3v_3\)
• Produit vectoriel : \(\vec{u} ∧ \vec{v} = (u_2v_3 - u_3v_2, u_3v_1 - u_1v_3, u_1v_2 - u_2v_1)\)
• Base canonique de l'espace : \(\vec{i} = (1, 0, 0), \vec{j} = (0, 1, 0), \vec{k} = (0, 0, 1)\).
■ Positions relatives de deux plans :
• Deux plans sont parallèles si leurs vecteurs normaux sont colinéaires :
\(\vec{n_1} = k \vec{n_2}\), où \(k \in \mathbb{R}\).
• Deux plans sont sécants s'ils ont un point commun :
\(\exists \, (x, y, z) \in \mathbb{R}^3 \,|\, Ax + By + Cz + D = 0 \text{ et } A'x + B'y + C'z + D' = 0\)
■ Positions relatives de deux droites :
• Deux droites sont parallèles si leurs vecteurs directeurs sont colinéaires :
\(\vec{u_1} = k \vec{u_2}\), où \(k \in \mathbb{R}\).
• Deux droites sont sécantes si elles ont un point commun :
\(\exists \, (x, y, z) \in \mathbb{R}^3 \,|\, x = x_0 + t\,u_1, y = y_0 + t\,v_1, z = z_0 + t\,w_1 \text{ et } x = x_0' + t'\,u_2, y = y_0' + t'\,v_2, z = z_0' + t'\,w_2\)
■ Positions relatives d'une droite et d'un plan :
• Une droite et un plan sont parallèles si le vecteur directeur de la droite est orthogonal au vecteur normal du plan :
\(\vec{u} \cdot \vec{n} = 0\)
• Une droite et un plan sont sécants s'ils ont un point commun :
\(\exists \, (x, y, z) \in \mathbb{R}^3 \,|\, x = x_0 + t\,u, y = y_0 + t\,v, z = z_0 + t\,w \text{ et } Ax + By + Cz + D = 0\)
Déterminer l'équation cartésienne du plan passant par les points \(A(1, 2, 3)\), \(B(2, 1, 4)\) et \(C(3, 4, -1)\).
Déterminer l'équation paramétrique de la droite passant par le point \(A(1, 2, 3)\) et parallèle au vecteur directeur \(\vec{d} = (2, -1, 4)\).
Déterminer l'équation cartésienne du plan passant par l'origine et parallèle aux vecteurs \((1, 2, 3)\) et \((4, -1, 2)\).
Soient les plans \(P_1 : 2x + 3y - z + 4 = 0\) et \(P_2 : 4x - 6y + 2z - 8 = 0\). Déterminer la position relative de ses deux plans.
Soient les droites \(d_1 : \begin{cases} x = 2 + 4t \\ y = 1 + 2t \\ z = 3 + 5t \end{cases}\) et \(d_2 : \begin{cases} x = 3 - t \\ y = 3 - 2t \\ z = 7 - 5t \end{cases}\). Déterminer la position relative de ces deux droites.
Soient les droites \(d_1 : x = 1 + 3t, y = 2 + 3t, z = 3 + 3t\) et \(d_2 : x = t, y = 3 + t, z = 1 + 3t\). Déterminer la position relative de ses deux droites.
Soit la droite \(d : x = 1 + 2t, y = 3 - t, z = 2 + 3t\) et le plan \(P : 3x - 2y + z - 5 = 0\). Déterminer la position relative d'une droite \(d\) et du plan \(P\).
L'orthogonalité est une notion importante en géométrie qui concerne la relation de perpendicularité entre des vecteurs ou des droites. Dans l'espace tridimensionnel, on parle d'orthogonalité entre des vecteurs et de plans.
Deux vecteurs sont dits orthogonaux s'ils forment un angle de 90 degrés (ou \(\frac{\pi}{2}\) radians) entre eux. Cela signifie que leur produit scalaire est nul. Le produit scalaire de deux vecteurs \(\vec{u}\) et \(\vec{v}\) est donné par la formule :
Si \(\vec{u} · \vec{v} = 0\), alors les vecteurs \(\vec{u}\) et \(\vec{v}\) sont orthogonaux.
Deux plans sont orthogonaux s'ils sont perpendiculaires entre eux. Cela signifie que toute droite contenue dans l'un des plans est orthogonale à toute droite contenue dans l'autre plan.
Pour déterminer si deux plans sont orthogonaux, vous pouvez vérifier si leur vecteur normal est orthogonal. Les vecteurs normaux de deux plans sont orthogonaux si leur produit scalaire est nul.
La distance entre deux points dans l'espace tridimensionnel peut être calculée à l'aide de la formule de distance.
La distance entre deux points \(P_1(x_1, y_1, z_1)\) et \(P_2(x_2, y_2, z_2)\) est donnée par la formule :\[d = \sqrt{(x_2 - x_1)^2 + (y_2 - y_1)^2 + (z_2 - z_1)^2}\]
Cette formule est dérivée du théorème de Pythagore et généralisée pour les trois dimensions.
La distance entre un point \(P(x, y, z)\) et une droite d peut être calculée en utilisant la formule suivante :\[d = \frac{|(ax + by + cz + d)|}{\sqrt{a^2 + b^2 + c^2}}\]
où \(a\), \(b\), \(c\) et \(d\) sont les coefficients de l'équation de la droite \(d : ax + by + cz + d = 0\).
La distance entre deux droites d₁ et d₂ peut être calculée en trouvant la distance minimale entre les points les plus proches des deux droites. Cela peut être un problème plus complexe et nécessite souvent des méthodes avancées telles que la projection orthogonale.
La maîtrise de l'orthogonalité et des distances dans l'espace est essentielle en géométrie et en algèbre linéaire. Ces concepts sont utilisés dans de nombreux domaines, tels que la géométrie tridimensionnelle, la physique, l'informatique graphique et bien d'autres. Continuez à pratiquer et à explorer ces concepts pour renforcer votre compréhension et votre capacité à les appliquer dans des problèmes réels.
En géométrie de l'espace, une base et un repère sont des outils essentiels pour décrire la position et les transformations des points et des objets dans un espace tridimensionnel.
Un repère est constitué d'un point d'origine et de trois axes qui permettent de localiser les points dans l'espace.
Une base d'un espace vectoriel est un ensemble de vecteurs qui permet de représenter tous les vecteurs de cet espace par une combinaison linéaire.
Dans un repère orthonormé, la base canonique est constituée des vecteurs unitaires :
Une base peut être composée de vecteurs non orthogonaux ou de longueurs différentes, mais elle doit être linéairement indépendante et engendrer l'espace.
4.1. Coordonnées d'un vecteur
Un vecteur \(\vec{v}\) dans un espace tridimensionnel peut être exprimé par ses coordonnées (x, y, z) dans un repère donné.
4.2. Expression en fonction d'une base
Un vecteur peut s'exprimer comme une combinaison linéaire des vecteurs de la base :
\(\vec{v} = a_1 \vec{b_1} + a_2 \vec{b_2} + a_3 \vec{b_3}\)
où \(\vec{b_1}, \vec{b_2}, \vec{b_3}\) sont les vecteurs de la base et \(a_1, a_2, a_3\) sont des scalaires.
Solide | Formules d'aire | Formule de volume |
---|---|---|
Cube![]() |
\[ \begin{align} A_b &= \ \color{#3a9a38}{c}^2 \\\\ A_L &= 4 \color{#3a9a38}{c}^2 \\\\ A_T &= 6 \color{#3a9a38}{c}^2 \end{align} \] Où : • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( A_L \) est l'aire latérale, • \( A_T \) est l'aire totale, • \( c \) est la longueur d'un côté du cube. |
\[ V = \color{#3a9a38}{c}^3 \] Où : • \( V \) est le volume, • \( c \) est la longueur d'un côté du cube. |
Prisme![]() |
\[ \begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \text{formule associée à la figure} \\\\ A_L &= \color{#3b87cd}{P_b} \times \color{#ec0000}{h} \\\\ A_T &= A_L + 2 \color{#3b87cd}{A_b} \end{align} \] Où : • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( A_L \) est l'aire latérale, • \( A_T \) est l'aire totale, • \( P_b \) est le périmètre de la base, • \( h \) est la hauteur. |
\[ V = \color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}{h} \] Où : • \( V \) est le volume, • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( h \) est la hauteur du prisme. |
Pyramide![]() |
\[ \begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \text{formule associée à la figure} \\\\ A_L &= \dfrac{\color{#3b87cd}{P_b} \times \color{#fa7921}{a}}{2} \\\\ A_T &= A_L + \color{#3b87cd}{A_b} \end{align} \] Où : • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( A_L \) est l'aire latérale, • \( A_T \) est l'aire totale, • \( P_b \) est le périmètre de la base, • \( a \) est la hauteur de l'aire latérale. |
\[ V = \dfrac{\color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}{h}}{3} \] Où : • \( V \) est le volume, • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( h \) est la hauteur de la pyramide. |
Sphère ou boule![]() |
\[ A_T = 4 \pi \color{#3a9a38}{r}^2 \] Où : • \( A_T \) est l'aire totale, • \( r \) est le rayon de la sphère. |
\[ V = \dfrac{4 \pi \color{#3a9a38}{r}^3}{3} \] Où : • \( V \) est le volume, • \( r \) est le rayon de la sphère. |
Cylindre![]() |
\[ \begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \pi \color{#3a9a38}{r}^2 \\\\ A_L &= 2 \pi \color{#3a9a38}{r} \color{#ec0000}h \\\\ A_T &= A_L + 2 \color{#3b87cd}{A_b} \end{align} \] Où : • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( A_L \) est l'aire latérale, • \( A_T \) est l'aire totale, • \( r \) est le rayon de la base, • \( h \) est la hauteur. |
\[ V = \color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h \] Où : • \( V \) est le volume, • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( h \) est la hauteur du cylindre. |
Cône![]() |
\[ A = \begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \pi \color{#3a9a38}r^2 \\\\ A_L &= \pi \color{#3a9a38}r \color{#fa7921}a \\\\ A_T &= A_L + \color{#3b87cd}{A_b} \end{align} \] Où : • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( A_L \) est l'aire latérale, • \( A_T \) est l'aire totale, • \( r \) est le rayon de la base, • \( a \) est l'apothème. |
\[ V = \dfrac{\color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h}{3} \] Où : • \( V \) est le volume, • \( A_b \) est l'aire de la base, • \( h \) est la hauteur du cône. |
Les mathématiques ont souvent la réputation d'être une discipline austère et difficile, mais ...
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